Les progrès de l’astrophysique et de la physique quantique nous proposent une théorie compréhensible du commencement de notre univers. Actuellement, les scientifiques s’accordent à décrire l’expansion de notre monde, depuis quelques millionièmes de seconde après un hypothétique temps zéro dont on ne sait rien. Stephen Hawking théorise un commencement où le temps n’existait pas ; d’autres chercheurs imaginent des rebonds de Big Bang en Big Bang. L’interrogation sur l’origine du monde est toujours d’actualité.
Les découvertes sur l’évolution de l’homme, en continuité avec ses ancêtres non humains, et sur l’existence de formes d’intelligence dans le monde animal, posent la question de l’avènement de l’humanité. La question est ouverte sur ce qui fait notre dignité et notre grandeur humaine, question à laquelle il faut ajouter celle de l’origine du mal, celle de la puissance de destruction de la nature et celle du mal commis par les hommes.
Une réponse à ces questions, qui touchent au sens de la vie, nécessite une clarification des termes « origine » et « commencement« . Contrairement à celle du commencement, la question de l’origine ne relève pas de l’analyse scientifique, mais d’une rationalité plus large, tant en philosophie que dans les grands récits fondateurs ou mythes.
Jean-Michel Maldamé dans son livre « L’atome, le singe et le cannibale » nous propose les regards croisés de la science et de la théologie à la lumière d’une réflexion philosophique qui intègre la notion de création en prenant acte des avancées de la connaissance.
