Le banquet de la vie

Le Banquet de la Vie

croyances limitantes

C’était le début du siècle et la vie était dure pour cette famille qui vivait du travail de la terre. Si difficile qu’ils décidèrent de croire en la promesse d’un nouveau monde. Ils vendirent le peu qu’ils possédaient et purent acheter leur passage sur un paquebot vers l’Amérique du Nord. Leur cabine se situait au dessous de la ligne d’eau et était pour le moins sommaire, mais c’était leur billet pour le nouveau monde. La vie y serait meilleure. Pour leur nourriture, le père avait supplié un fermier de lui vendre un sac de navets pour les quelques sous qui lui restaient, afin de nourrir sa famille pendant les 12 jours de voyage en mer. Ils avaient tous foi en la promesse d’une vie meilleure, et étaient prêts à se sacrifier pour voir cet espoir se réaliser.

Ils allaient vers le nouveau monde. La vie serait tellement meilleure là-bas.

Tandis que le grand navire à vapeur commençait son long voyage en mer, la famille se tenait sur le pont, avec tous les autres passagers, pour dire adieu à la terre qui avait été la leur. Il n’était pas très difficile de dire au revoir, car ils ne laissaient rien derrière eux. Tout avait disparu. Ils n’avaient que leur espoir et leur sac de navets. La vie serait meilleure très très bientôt.

Chaque jour, la famille montait à l’étage supérieur pour profiter du soleil et vivre dans leur conviction qu’ils n’avaient juste qu’à attendre un peu plus longtemps pour ce quelque chose de meilleur qui venait d’Amérique du Nord.

Mais il y avait un problème. Sur le pont il était impossible d’ignorer les arômes émanant des cuisines et la vue de l’immense salle à manger avec son buffet gigantesque. Il devint de plus en plus difficile d’apprécier le sac de navets. Il ne fallut pas longtemps avant que les enfants ne veuillent plus sortir au soleil. L’odeur de la nourriture merveilleuse qu’ils ne pouvaient pas avoir était trop difficile à supporter. Et au huitième jour, ni les enfants ni la mère ne quittèrent la cabine sans fenêtre dans la cale du navire. Le père se sentait impuissant comme jamais auparavant. Le dixième jour, personne, pas même le père, ne pouvait manger même une bouchée de navet. Il fallait faire quelque chose.

Le soir du onzième jour, désespéré, le père partit à la recherche du capitaine du navire. C’était vraiment la chose la plus difficile qu’il se soit jamais donnée de faire, car c’était un homme très fier.

En entendant ce fermier qui se tenait devant lui, chapeau à la main, lui racontant son histoire, le capitaine normalement si gai perdit lentement toute expression. Le père, enfin, d’une voix hésitante, pria le capitaine: « S’il vous plaît permettez à … au moins mes enfants, de profiter une fois du buffet magnifique, juste un repas, s’il vous plaît ».

Le capitaine était visiblement ému par cette demande. Il posa sa main sur l’épaule du père, et … le plus doucement qu’il put, lui dit: «Mon homme très bon, sur ce bateau tous les détenteurs de billets, y compris votre famille, ont droit à tous les repas».

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Nos croyances colorient  notre vision de ce qui est possible

Nos croyances dirigent nos choix

Nos croyances dirigent notre comportement

Notre comportement dirige nos résultats …


About Anne

Praticienne Certifiée d'Acupression, Maître de Reiki, Auteure | annecosse.com

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